A partir du 15 avril 2024, les motos, scooters, cyclomoteurs, quads et autres voitures sans permis devront passer le contrôle technique comme les autres véhicules. La date du premier passage dépend de l’âge du deux-roues.
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A partir du 15 avril 2024, les motos, scooters, cyclomoteurs, quads et autres voitures sans permis devront passer le contrôle technique comme les autres véhicules. La date du premier passage dépend de l’âge du deux-roues.
Dix ans après la directive européenne enjoignant les pays membres de l’UE à mettre en place un contrôle technique pour les deux-roues, les tricycles à moteur et les voitures sans permis (VSP), la mesure est enfin effective en France.
Les premiers concernés sont les véhicules mis en circulation avant le 1er janvier 2017. Pour eux, le premier contrôle technique devra être réalisé cette année et plus précisément :
Le contrôle technique pour les 2 roues et autres véhicules de catégorie L est à renouveler tous les 3 ans.
Important ! En cas de vente, le propriétaire d’une moto, d’un scooter ou encore d’une voiture sans permis doit présenter à l'acheteur un contrôle technique de moins de 6 mois.
Comme pour les voitures, le CT d’une moto ou d’un scooter permet de passer au crible des points de contrôle variés : pneumatiques, équipements de freinage, colonne de direction, feux, émissions de polluants, niveau sonore, etc.
A l’issue du contrôle, le technicien émet un résultat favorable, défavorable pour défaillance majeure ou défavorable pour défaillances critiques. En cas d’avis défavorable pour défaillance majeure, une contre-visite devra avoir lieu dans les deux mois suivant le contrôle. En cas de défaillance critique, le véhicule ne sera plus autorisé à rouler.
Il n’existe pas de tarification officielle pour cette prestation. Les prix sont fixés directement par les centres de contrôle technique. Néanmoins, pour donner un ordre d’idée, il faut compter environ 50 à 60 euros pour ce service, c’est moins que pour le contrôle technique d’une voiture.
De nombreux motards, notamment ceux représentés par la Fédération française des motards en colère (FFMC) entendent s’opposer à la mise en place de ce nouveau contrôle technique et appellent les propriétaires de deux-roues à le boycotter. Dans les faits, que risque un motard à rouler sans contrôle technique ?
En cas de contrôle routier, le propriétaire d’un deux-roues s’expose à :
Côté assurance moto, scooter ou VSP, l’absence de contrôle technique ne peut pas être un motif d’exclusion de garantie pour la partie assurance obligatoire de responsabilité civile. Cela signifie qu’en cas d’accident responsable, les tiers victimes de ce sinistre seront bien indemnisés par l’assurance du motard en cause. En revanche, le défaut de contrôle technique, s’il est avéré qu’il est à l’origine du sinistre, peut avoir des répercussions sur les garanties facultatives du contrat, celles qui couvrent les dommages causés au conducteur responsable ou à son propre véhicule. Certaines compagnies d’assurance ont déjà pris position sur ce sujet en assurant le maintien des garanties même en cas de défaut de contrôle technique, c’est le cas notamment de la Mutuelle des Motards. Mais dans la majorité des cas, seule la consultation des conditions générales d’un contrat vous permettra de savoir avec certitude si votre assurance moto ou VSP contient une exclusion de garantie liée au défaut de contrôle technique.
Défaut de contrôle technique, que risquez-vous ?
A l’heure actuelle, peu de centres de contrôle technique ont communiqué sur le fait qu’ils allaient proposer le CT2RM ou contrôle technique 2 roues. Face à la grogne des motards qui menacent de boycotter les centres qui proposent ce CT pour leurs autres véhicules, les enseignes se montrent frileuses à se lancer sur ce marché. La situation devrait évoluer dans les prochaines semaines.